Dans le cadre de l'exposition Des espaces autres (du 4 octobre au 3 novembre 2012 à La Box), nous invitons Stéphanie Nava à nous parler de son travail et en particulier de sa pièce L'hypothèse d'une certaine interprétation.
Stéphanie Nava
Rencontre
Dans le cadre de l'exposition Des espaces autres (du 4 octobre au 3 novembre 2012 à La Box), nous invitons Stéphanie Nava à nous parler de son travail et en particulier de sa pièce L'hypothèse d'une certaine interprétation.
Stéphanie Nava est une artiste française qui étudie les mécanismes, les relations entre les choses et les mots dans un contexte urbain au travers du dessin, la photographie, la sculpture, le mobilier ou encore la gravure. En travaillant les mots comme unités minimales de sens et de langage, elle se concentre sur ce qui concerne les domaines de la communauté, de l'habitable et du domestique.
« Il m'importe de questionner les liens actifs entre différents modes d'être, de trouver comment se déploient les ponts, d'interroger les postures, les constructions qui organisent les connexions et les espaces dans lesquels elles prennent place.»
C'est dans cette recherche qu'a été réalisée l'installation L'hypothèse d'une certaine interprétation à l'occasion de l'exposition Utopies à Marseille. Constituée d'un meuble en acajou, de vases et d'un dessin, cette réduction préfigure la Cité Radieuse de Marseille telle qu'elle a été conçue à l'origine. En effet, cet ensemble conçu en 1945 par Le Corbusier pour proposer des logements sociaux en repensant les modes de vie communautaire intramuros a été rejoué par l'artiste dans le but d'interroger la façon dont esthétisme et fonctionnalisme peuvent coexister dans la durée. Dans le parcours de l'exposition, cette pièce inverse le rapport d'échelle du spectateur et ainsi lui donne la capacité de se positionner face à cette construction monumentale.
