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Les rencontres

architecture exposée#2

L’exposition d’architecture engage une réflexion sur la définition même de l’architecture et sur sa représentation.
Ses auteurs pour la plupart des architectes, utilisent de manière significative l’espace de l’exposition pour penser et représenter l’architecture afin de transmettre les idées que la pratique soulève hors de ses contingences.

- jeudi 17 octobre 2013

de 10h00 à 13h00 – Université François-Rabelais
Delphine Désert (École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville)

Les dispositifs expographiques de l’architecture


L’exposition d’architecture engage une réflexion sur la définition même de l’architecture et sur sa représentation.
Ses auteurs pour la plupart des architectes, utilisent de manière significative l’espace de l’exposition pour penser et représenter l’architecture afin de transmettre les idées que la pratique soulève hors de ses contingences. L’exposition d’architecture apparaît comme une production autonome, structurée par des conventions dérivées des œuvres évoquées, mais qui n’en possède pas moins ses propres règles de constructions rhétorique et esthétique. Elle est un ensemble cohérent où s’articulent un discours, une production et un dispositif scénographique.
Comment penser l’architecture par l’intermédiaire de ses représentations ? Que reste-t-il dès lors que l’on inscrit l’architecture dans une réflexion et que les images, les maquettes et les mots remplacent les édifices ? Comment saisir à nouveau l’expérience du visiteur par la description et l’analyse sans dénaturer cette expérience esthétique ?
C’est le propre de l’architecte que de devoir sans cesse se poser la question de son objet, de savoir de quoi il parle quand son objet lui parle une autre langue. Mais alors, comment par la représentation accéder à ce qui est au-delà de la représentation ? Pour comprendre et mettre en évidence ce qui se joue alors, nous ouvrons ici l’enquête sur les stratégies développées au sein de l’exposition, l’un des moyens de diffusion de la pratique architecturale, sans doute le plus démocratique. Il ne s’agit pas ici de questionner la place, le rôle et la signification des actions médiatiques dans les pratiques culturelles mais bien d’interroger les outils développés par un support de reproduction et de médiation culturelle pour penser et transmettre l’architecture, au plus grand nombre et par la même, mettre en évidence la réception de l’architecture par l’exposition.
Notre propos sera illustré par une quinzaine d’expositions d’architecture, comme autant de situations spécifiques :
− "Les architectes du groupe De Stijl", à Paris, en 1923
− "Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes", à Paris, en 1925
− "Die Wohnung", à Stuttgart, en 1927
− "Salon de la société des artistes décorateurs", à Paris, en 1930
− "Modern Architecture : International exhibition", à New York, en 1932
− "Parallel of life and art", à Londres, en 1953
− "This is tomorrow", à Londres, en 1956
− "Living City", à Londres, en 1963
− "Superarchitettura", à Pistoia, en1966
− "Grande numero", Triennale di Milano, à Milan, en 1968
− "La presenza del passato", Biennale di Venezia, en 1980
− "Herzog & de Meuron", une exposition, à Paris, en 1995
− "Mutations", à Bordeaux, en 2000
− "Content", à Berlin, en 2003
− "Architectures non standard", à Paris, 2003
Les expositions de cette sélection ont non seulement présenté des productions architecturales devenues des références, voire des manifestes, mais également développé des dispositifs innovants de présentation, servant
aujourd’hui encore de modèle scénographique par delà la discipline architecturale. L’ordre chronologique ne sera pas forcement conservé.

- jeudi 7novembre 2013
10H00-13H00 – Université François-Rabelais
Éric Monin (Architecte DPLG, Maître-assistant titulaire HDR / École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille)
L'architecture surexposée ou les monuments à l'épreuve des faisceaux lumineux

En 1937, à l’Exposition Internationale des Arts et Techniques dans la Vie Moderne de Paris, l’éclairage des musées et plus précisément la mise en lumière des œuvres présentées au public constituait un aspect important de la classe III du groupe I consacrée aux « Musées et Expositions ». La section « Muséographie » revenait alors sur la question de la mise en valeur des éléments exposés, un aspect déjà souligné quelques années plus tôt par Louis Hautecœur dans son rapport préparatoire à la Conférence de l’Office international des musées qui se tenait à Madrid en 1934. En pointant les problèmes d’éclairage qui devaient être résolus en fonction des ambitions historiques, scientifiques ou artistiques de chaque présentation, les responsables de cette section prenaient pleinement conscience des pouvoirs de la lumière artificielle électrique au service d’une expographie maîtrisée.
Les efforts déployés depuis la fin des années vingt pour éclairer les façades monumentales n’étaient pas totalement étrangers à cette problématique de la présentation des œuvres comme en témoignait d’ailleurs le projet de Tour de France de la Lumière chargé de faire rayonner l’Exposition bien au-delà de son enceinte parisienne. Des maquettes exposées dans le pavillon de la classe III jusqu’aux monuments d’Afrique du Nord, la lumière électrique propose une réinterprétation de la réalité diurne en accusant des formes, en révélant des détails et en installant des ambiances qui surgissent d’une matière devenue parfois incandescente. À l’échelle du territoire ou du musée, ces expériences marquantes constituent l’aboutissement de recherches, de tentatives et de débats qui seront rappelés à l’occasion de cette communication.

- jeudi 28 novembre 2013
- à 16h30 – Ensa / La Box, Bourges
Rencontre avec Frédéric Herbin et Jean-Michel Sanejouand autour de l’ouverture de l’exposition Les Organisation d’espaces de Jean-Michel Sanejouand : 1967-1974 » à La Box galerie de l'ENSA
(commissariat : Frédéric Herbin)

Exposition du 28 novembre au 21 décembre 2013

En savoir plus en suivant ce lien vers La Box


- jeudi 5 décembre 2013
– FRAC Centre

Journée d’étude « Comment exposer l'architecture : des Radicaux à l'architecture computationnelle »
Rencontre autour des expositions ArchiLab 2013 « Naturaliser l’architecture » et « Architectures expérimentales » présentées aux Turbulences - Frac Centre, avec : Laurence Fontaine, scénographe des expositions, Emmanuelle Chiappone-Piriou, assistante au commissariat pour Archilab 2013 et chargée de programmation aux Turbulences – Frac Centre, Ludovic Lalauze, directeur technique aux Turbulences – Frac Centre.

- jeudi 23 janvier 2014 – Ensa- Salle à colombages
Roula Matar-Perret - "Comment s'expose l'archè-tecture dans l’œuvre de Gordon Matta-Clark"

matta-clark

Photo : Vue de l’exposition au 112 Greene Street, New York, 1972.


Notre intervention propose de considérer la réflexion menée par Gordon Matta-Clark sur l’architecture comme une exploration de ce qui, dans l’étymologie, dit « l’autorité et le commencement en tant que représentables » (D. Payot) : l’archè. 
Partant de l’exposition organisée en 1972 au 112 Greene Street, deux temps ponctuent le développement, pour répondre des moments spécifiques de la découpe architecturale et de sa restitution. Si la découpe expose, littéralement et métaphoriquement, la fabrique d’une certaine archè-tecture, sa restitution soulève d’autres enjeux, par le recours au fragment (l’extraction) et à la photographie.

Roula Matar-Perret est architecte DPLG – Docteur en Histoire de l’art contemporain, membre associé, EA 1279 Histoire et Critique des Arts (Université Rennes 2), et enseignante à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-La Villette


- vendredi 11 avril 2014
de 9h00 à 19h00 – Université François-Rabelais
Journée d'étude - L'objet de l'exposition : l’architecture exposée #2

Cette journée d’étude, organisée par le laboratoire InTRu (Interactions, Transferts, Ruptures artistiques et culturels, EA 6301) et l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges, s’inscrit dans le cadre du séminaire commun « L’objet de l’exposition ». Ce séminaire, qui réunit des étudiants de master du département d’Histoire de l’art de l’Université François-Rabelais de Tours et de l’ENSA Bourges, porte une réflexion sur l’exposition comprise en tant qu’objet d’étude à part entière. Chaque année, « L’objet de l’exposition » se propose d’aborder ce vaste champ de recherche à travers le choix d’une thématique particulière, reprise lors d’une journée d’étude qui clôture le cycle.
Après le séminaire de l'année 2011/12 (« le cinéma exposé ») et celui de l'année passée (« l'architecture exposée # 1 »), c’est « l’architecture exposée # 2 » qui est étudiée cette année, en partenariat avec le Fonds Régional d’Art Contemporain de la région Centre et le Centre de Création Contemporaine de Tours.

RadioRadio

Une radio temporaire de création fabriquée par des étudiant(e)s de l’Ensa Bourges
en FM : 105.1 à Bourges
et sur le web

Atelier sonore d’esthétique

Créé en 2005, l’Atelier sonore d’esthétique, est un séminaire de recherche esthétique en création sonore expérimentale — site web

Arts et créations sonores

Post-diplôme en partenariat avec le Conservatoire de musique et de danse de Bourges — d'électroacoustique — site web

dsra
document & art contemporain

3e cycle — avec l'ÉESI Poitiers-Angoulême — site web