Journées pour la lutte contre les discriminations

Le ministère de la Culture s’est engagé dans une démarche volontariste de lutte contre l’ensemble des discriminations définies par la loi. Ces journées traduisent à l'échelle de notre établissement une volonté de réfléchir sur ce que sont les discriminations et sur les moyens de lutter contre celles-ci.

 JEUDI 15 DÉCEMBRE 

Amphithéâtre
Intervention d’Alain Belhadj,
délégué départemental de la défenseure des droits
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L'ensemble des étudiant.e.s et des personnels de l'école
sont convié.e.s à participer aux réunions d'information ci-dessous programmées. Le déléguée à la défenseure des droits communiquera des informations qui peuvent vous être utiles tant dans la sphère professionnelle que privée.

à l’attention des étudiant.es,
• 9h30-11h (années 1 et 2)
• 11h-12h30 (années 3, 4 et 5)
   > Défense des droits, notion fondamentale d'égalité,
   qu'est-ce qu'une discrimination en regard du droit ?

à l’attention de tout le personnel de l'établissement
• 14h-15h30
> Défense des droits, notion fondamentale d'égalité,
    qu'est-ce qu'une discrimination en regard du droit ?
> Quelles obligations en cas de discrimination ?

à l’attention de la direction, la direction études, les ressources humaines, les référent.es égalité-discrimination, les membres CHSCT et les référent.es sécurité
• 15h30-16h15
> Comment répondre à une situation de discrimination ?

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Plateau 1
• à partir de 14h
Atelier table ronde en semi-autonomie :
« Comment reconnaître une discrimination ? »

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Plateau 4 - Ancienne Galerie d'essai
Associations
• 11h-18h
- Centre LGBTQIA+ Berry
- #NousToutes

• 13h-18h
- Le Massicot

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La Chapelle
• 18h-20h, Contact Improvisation
Emma Bigé et Marie Rousseaux,
une proposition de Isabelle Carlier et Julien Ribeiro

Forme de mouvement née dans les années 1970, le Contact Improvisation met en jeu le déséquilibre, la chute, et la rencontre tactile qui s'en improvisent. Dans cet atelier, il s'agira d'exercer nos arts d'habiter les zones de contact : qu'est-ce qui se passe quand nous décidons, pour un temps, d'étudier les instructions contenues dans nos peaux ? Quand la densité de l’autre (un sol, un mur, un·e partenaire humain·e ou pas qu'humain·e) me résiste, quelles densités, quelles clartés fait-elle naître en moi ?

 VENDREDI 16 DÉCEMBRE 

 Amphithéâtre
• 10h30-12h, visioconférence
V. Jourdain, modération Isabelle Carlier et Julien Ribeiro

Plateau 4 - Ancienne Galerie d'essai
• 14h à 17h, Le conflit n'est pas une agression : rhétorique de la souffrance, responsabilité collective et devoir de réparation : un arpentage avec Isabelle Carlier et Julien Ribeiro à partir du livre de Sarah Schulman.

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Emma Bigé étudie, écrit, traduit et improvise avec des danses contemporaines expérimentales et des théories trans*féministes. Elle enseigne irrégulièrement l’épistémologie dans des écoles d’art et de danse, et le reste du temps, elle vit au bord d’une forêt dans le Périgord où, dès qu’elle peut, elle roule par terre.

Marie Rousseaux est très curieuse de tout ce qui conditionne la capacité à faire lien. Elle tente d’avoir les pieds sur terre et le nez en l’air (et l'inverse) pour se perdre allègrement entre l’intime et le politique. Elle est praticienne de Rolfing®  Intégration Structurelle pour mieux se laisser mouvementer. Elle danse, lit, écrit, bouge avec d'autres, bouge toute seule, ne bouge pas... et parfois tout à la fois !

Isabelle Carlier
Co-directrice, pilote du POD Arts Visuels Antre Peaux

Julien Ribeiro 
Anthropologue de formation, Julien Ribeiro est curateur et fondateur du Lavoir Public, espace de création dédié aux écritures en mutation à Lyon, qu’il a dirigé jusqu’en 2016. Il travaille sur les impacts qu’a le politique sur nos vies et sur nos processus de création, la place des minorités jouant un rôle central dans cette recherche. Membre fondateur du collectif WAW (archive LGBTQI et Art contemporain), il est associé à la programmation de l’exposition David Wojnarowicz — History Keeps Me Awake at Night au Mudam (2019) et fait notamment partie du comité de suivi de l’exposition Histoire et mémoires des luttes contre le VIH/sida (2021) au Mucem de Marseille. Depuis 2020, il est membre de Curatorial Hotline. Il travaille aujourd’hui sur les savoirs « silenciés », la maladie comme partenaire en tant que curateur associé à l’Antre-Peaux (Bourges) et plus généralement aux nouvelles formes de transmissions de savoirs. Il s’occupe de la rubrique « Sida et cultures » de la revue Remaides. Il a été lauréat 2021 de la cité internationale des arts en collaboration avec le Cnap, la recherche qu’il y effectua porte sur les liens entre justice réparatrice et esthétique. Aujourd’hui, il travaille sur différents projets, dont Expanded Scream avec Stéphane Roussel, une exposition autour des cris, de leurs représentations et de leurs réceptions dans les histoires de l’art. Dès Septembre 2022, il sera l’artiste associé à l’université de Lille dans le cadre de la résidence Airlab avec le soutien du Fresnoy afin d’entamer une recherche autour de Cookie Mueller, des temporalités queers et de la traduction collaborative. Il sera, à partir de décembre 2022, de nouveau résident à la cité internationale des arts pour y poursuivre ses recherches

Virginie Jourdain
v.jourdain est vivante. Elle travaille entre le Québec et la France. Elle trie ses déchets mais prend l’avion au moins 4 fois par an, et participe ainsi à bousiller la planète en inadéquation totale avec ses pseudos convictions écolos. v.j est gouine, mais c’est plus compliquée qu’une simple identité sexuelle, parce qu’elle couche aussi avec des personnes non identifiées comme femmes ou lesbiennes. Elle essaye de faire sa part pour promouvoir et soutenir les artistes LGBTQI+. Elle consacre du temps à la recherche sur les conditions de travail de l’art, le travail gratuit et les hiérarchies discriminantes en culture. v.j est assez conforme aux normes queer/féministes en vigueur en 2020. À 40 ans elle commence à ne plus vouloir être exploitée pour agrémenter son C.V. On la qualifie au Canada d'artiste à mi-carrière. Elle ne relève plus de la relève. Elle ne possède rien, n’est pas propriétaire de son logement. Elle pense souvent à la fin de Valérie Solanas et de Wittig. Elle visualise aussi parfois celle de Virginia Woolf et imagine son grand manteau rempli de roches. v.j n'est pas une femme. Elle est un peu pédée dans ses fantasmagories. Elle n’a pas d’enfant et a souvent peur de crever toute seule dans un mouroir, si elle et ses ami.e.s transpédégouines bientôt vieillissant.e.s ne s’organisent pas assez rapidement. Elle utilise l'application Respirelax. Et prend pleinement conscience. En travaillant sur le travail de l’art tout en ayant été malade du travail, elle réalise que aliénation et conscience de l’aliénation peuvent cohabiter aisément. v.j travaille sur son passing d’artiste, de commissaire et travailleuse culturelle en jonglant entre le syndrome de l'imposteurE et la stratégie d’initiée. Elle veut monter une résidence d’artistes féministe inclusive de recherche et création pour la communauté francophone en créant des ponts entre les solitudes de l’art, de l’activisme et de la recherche. Alors donnez lui une maison pour la réaliser vous serez gentil.les.