Studio
Toute l'année
S5 S6 S7 S8 S9 S10
Semaine A
Lundi
14h00
16h00
10
Optionnel
Jérôme Joy
Il s’agit d’aborder la question de l'expérimental, c'est-à-dire les latitudes, les lâchers, les choix et les décisions dans le travail qui questionnent les codes et les attendus, voire les transgressent, mais aussi ce qui peut être laissé ou proposé à l’expérience de tout à chacun au travers d’une œuvre, comme on dit « faire l’expérience de quelque chose » ou « quelque chose dont on a l’expérience ». D’un autre côté, expérimenter peut être aussi la mise en place de protocoles définis et contrôlés. Bien entendu, cette question est importante dans les pratiques sonores et musicales, historiquement parlant, mais aussi dans toutes les pratiques artistiques quelles qu’elles soient. S’agit-il de faire des choix de réponses ou des découvertes et explorations de questions ? Et par rapport à quoi ? L’expérimentation est-elle elle-même une forme de questionnement qui reste singulière ? Que veut dire : dans l’aléatoire des rencontres, l’improvisation et l’adaptation ? Que veut dire : une poésie des micro-espaces possibles et désencombrés où chacun trouve ses propres choix et libertés dans le monde, là où plus rien n’est imposé du tout ?
Cet atelier se tiendra sur les deux semestres de l’année et est ouvert sur inscription aux étudiants de 3ème, 4ème et 5ème années. Il pourra être lié aux suivis des invitations du post-diplôme Arts et Créations Sonores (une fois par mois), et aux collaborations avec l’école supérieure d’art de Bretagne (site de Brest), avec l’école d’art de l’université à Laval à Québec, et avec le département Hexagram-UQàM à Montréal. (Voir le calendrier de l'enseignant donné en début d'année, car parfois alternance semaine A et semaine B, à cause du suivi du post-diplôme Arts et Créations Sonores)
Ceci permettra d'interroger autant les processus de travail que les formes qui émergent, tout autant que la position d'un travail quand un ou une étudiante aborde les questions de marges, d'écarts, d'errances, de limites (autant conceptuelles que pratiques, et que techniques), voire aussi celles d’oisiveté, de paresse, de fatigue, etc. Il est possible que l’exemple du solécisme dans l’écriture, c’est-à-dire les erreurs de langage, les fautes d’accords, etc. qui enfreignent (volontairement ou involontairement) les règles de la syntaxe et de l’orthographe, pourrait être un point de départ de la réflexion qu’il faudrait ramener dans l’art, tout comme la discrépance et l’irrégularité. Ceci permettra d'évoluer sur l’année sans que ce cours ait des attendus précis, sous des formes diverses (suivis de projets, discussions collégiales, commentaires de travaux, ateliers pratiques, etc.) en fonction des travaux des étudiants, et en ouvrant des questions communes, singulières et historiques (documentées). En restant lié à ce que peut investiguer la recherche artistique (par des questions communes), il s’agira d’explorer certaines facettes de méthodologies possibles (inter-, trans- et pluri-diciplinaires, basées sur la pratique, etc.).
Auto-évaluation (présence, interventions, projets)
(donnée au fil de l'eau)
