L’objectif est de permettre à chaque étudiant(e) de découvrir, de travailler en les expérimentant les champs de la peinture dans leurs diversités et complexités.
Il serait vain de cloisonner la peinture à une technique, car elle se découvre en passage et par plis dans d’autres médiums : le dessin, la photographie, la vidéo ou les installations par exemple. L’enseignement sera ainsi de relier le travail des étudiants à la diversité des pratiques contemporaines. Les préoccupations, liées à la perception de l'image et à son usage, doivent déterminer leurs études.
Le parcours au sein du studio se veut ouvert bien sûr sur une (ou des) pratique(s) engagée(s), mais il doit aussi permettre à l’étudiant(e) de déterminer une distance critique sur son propre travail et celui de ses contemporains.
Il devra aussi lui permettre de prendre confiance dans son médium de prédilection et d’en éprouver tous les possibles. Attaché à ce qu’ils développent une aisance orale et intellectuelle, le studio s’appuiera aussi sur des approches théoriques et critiques et l’organisation de rencontres avec des artistes ou des acteurs de la création contemporaine.
L’enjeu pédagogique est de laisser ouvertes les propositions des étudiant(e)s et de ne pas les sceller dans un quelconque courant. À la fin de leurs cursus, ils doivent tenir un langage artistique singulier et avoir la capacité de rencontrer les réalités du monde artistique dans sa diversité de propositions et de démarches.
évaluation
Une présence régulière et engagée et rendez-vous régulier.
« Ne pas vouloir dire, ne pas savoir ce qu’on veut dire, ne pas pouvoir ce qu’on croit qu’on veut dire et toujours dire ou presque », écrit Samuel Beckett dans Molloy.