Aiguiser et questionner nos modes de perception pour les traduire dans des tentatives filmiques.
Il sera demandé de réagir devant des photographies ou films (à déterminer ensemble) et d’en faire de ses possibles lectures, d’abord un récit, puis matière à un film où la photographie ou le film choisi au départ seront partie intégrante. On commencera par aiguiser nos capacités à dire, décrire, penser ce que nous regardons et le comment et depuis où nous regardons ainsi que ce que nous pensons entendre, puis le hors champ, ce qui n’est ni montré ni dit, mais bien là. Et ce qui aurait pu être là et n’est pas dans les images du départ. Devant et face aux images du départ, nous allons nous consacrer à écrire au départ toute sorte des listes, liste d’impressions, liste de doutes, de pourquoi et du parce que, liste des choses qui s’entendent pas assez, liste des souffles à donner aux images, liste des signes étouffants, liste des détails enfuis dans les marges des images, toute sorte des listes étranges ou nécessaires (l’invention de ces listes sera la vôtre), et nous allons imaginer ainsi, chacun.e ou en groupe ce qui pourra devenir le tissage de tous ces perceptions dans un films à faire, comme réponse ou manière de rejouer les images du départ que vous n’aviez pas produit.
La question de la couleur, et de la lumière et l’ombre sera abordée également. Tout comme particulièrement la manière dont le rapport entre humains et non humains se présente dans ce que nous regardons.
Le studio sera rattaché aux moments d’analyse filmique (ciné-club manières de faire consacré au végétal) et fera un lien avec des étudiants d’autres années avec l’ARC que le collectif de paysagistes, botanistes et artistes Coloco mènera tout le long de l’année.