Le travail - Laboratoire d'invention sociale
Sur le travail, la perte de travail, la disparition du travail, la mémoire, l'identité, sur la mémoire des corps et des lieux, sur le chômage, sur l'interruption de la transmission des connaissances, sur la fragilité, la précarité et la résistance, sur des possibilités de construction collective.
La crise du travail a un énorme impact partout dans le monde. Des usines qui ferment, des institutions qui rétrécissent, des entreprises qui fusionnent. Des millions de travailleurs sont sans emploi. Face à la perte de son emploi, le travailleur souffre non seulement d'une perte de subsistance matérielle, mais d'une crise de sa propre identité, identité liée au monde du travail.
Depuis 2006, mon travail a pour axe central le monde du travail.
Dans différents pays et scénarios, la méthode est similaire : faire avec l'autre, agir, écouter et dire. Projets avec divers formats, mutables, extensibles.
Pour l'ENSA, je propose un atelier articulé à partir d'une série de réflexions / actions / réactions autour du TRAVAIL.
FORMES QUI PENSENT - FORMES QUI COMPTENT
Récits, œuvres, interventions, actions, rencontres, échange et création collective. L'intention c’est de créer un laboratoire, une trame conjointe autour de la réflexion sur le travail et des possibilités de construction collective.
Un atelier comme lieu de rencontre et d'échange, où il est proposé de travailler à partir de documents personnels fournis par les participants (audiovisuels, images, textes), d'interviews, d’images produits, d’écritures, d'actions et d'histoires sur le travail.
Quelques points de départ :
Nous et les autres / Le travail / La fin du travail / Qu'est-ce que ce le travail / Quel travail / Types de travail / Gestes de travail / Résistances / Constructions collectives / Modes d'organisation / Textes et contextes
Des actions:
Parler / Aller dehors et demander / Regarder / Penser / S’interroger / Lire / Dire / Faire / Enregistrer / Éditer / Écrire / Montrer
Gabriela Golder (Buenos Aires, 1971) est une artiste, vidéaste et commissaire argentine. Elle enseigne à l’Université Tres de Febrero à Buenos Aires. Elle est la directrice de la Biennale de l’image en mouvement (BIM) de Buenos Aires et commissaire
invitée du programme de vidéo et de film expérimental du Musée d'art moderne de Buenos Aires. Ses oeuvres explorent des questions liées à la mémoire, l'identité et le monde du travail. Elle a été artiste en résidence, entre autres, au Banff Centre for the Arts, Canada (1998), au CICV, France (1996 et 1999), à la Chambre Blanche, Québec, Canada (2009), à la RBHA, Sao Paulo, Brésil (2009), et au 104, Paris, France (2010).