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Féminisme : passer de la dénonciation à la mémoire

Conférence de Joëlle Palmieri

une invitation de Catherine Fraixe
dans le cadre du séminaire L'éducation esthétique de l’homme

Jeudi 20 octobre 2022 - 14h
Salle à colombages (201)

Il s’agira de parler des actions en cours pour dénoncer les violences sexuelles et épistémiques et de repérer les outils pour transgresser la colonialité numérique qui les renforce.

Ce cours fait suite à celui du 20 mai 2022 où j’ai pu partager l’histoire des Pénélopes et commencer à aborder les contours de la colonialité dans la société numérique.

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Biographie
Docteure en sciences politiques (IEP Bordeaux, 2011), Joëlle Palmieri, 63 ans, est chercheuse indépendante, spécialiste des études féministes, subalternistes et postcoloniales. Sa thèse de doctorat a porté sur les effets politiques des usages d’internet par des organisations de femmes ou féministes sur deux types de domination (masculine et colonialitaire), en Afrique du Sud et au Sénégal. Cette recherche a fait l’objet en 2016 d’un livre TIC, colonialité, patriarcat - Société mondialisée, occidentalisée, excessive, accélérée… quels impacts sur la pensée féministe ? Pistes africaines.
En 2021, elle a publié La douleur impensée : autopsie féministe de la fibromyalgie, une “maladie de femmes”, chez M éditeur, où elle mixe autopathographie et analyse du contexte dominant où ce récit se produit. Elle est membre associée de l’Observatoire du sida et des sexualités de l’Université libre de Bruxelles.

Activité
Chercheuse dans de nombreux projets en Afrique, dans les Balkans et en Europe depuis 2006, j’ai contribué à des rencontres nationales ou internationales (congrès, colloque, journée d’étude, séminaire…), afin de développer et transmettre mes travaux de recherche, essentiellement centrés sur la colonialité, le masculinisme politique, l’imbrication des dominations, l’invisibilisation des savoirs des subalternes, avec une lecture féministe ou de genre et avec comme terrain privilégié l’Afrique (de l’Ouest et du Sud).

Ils portent aujourd’hui sur les :
• Agnotologie de la médecine conventionnelle et plus généralement des soins
   (France comparativement à Afrique du Sud notamment)
• Militarisation des sociétés (Afrique du Sud, Turquie, France, États-Unis)
• Banalisation des violences comme nouveau mode de socialisation
   (Afrique du Sud, Sénégal, Turquie, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Brésil…)
• Masculinisme politique (Afrique du Sud, …)
• Colonialité numérique et violences épistémiques (relations centre/périphérie)

L’ensemble de ces travaux est mené avec une grille d’analyse critique féministe. Il s’agit de développer une nouvelle épistémologie féministe au prisme des études subalternes et postcoloniales. Cet objectif ne peut se réaliser qu’en opérant une comparaison récurrente entre centre et périphérie afin d’isoler les tentatives occidentalocentrées de plaquer sur la périphérie, et en particulier sur l’Afrique, des théories non contextualisées (européennes, nord-américaines, latino-américaines) et de valoriser ou de rendre visibles des savoirs des subalternes et des marginalisés (femmes, racisé·es, pauvres…).

RadioRadio

Une radio temporaire de création fabriquée par des étudiant(e)s de l’Ensa Bourges
en FM : 105.1 à Bourges
et sur le web

Atelier sonore d’esthétique

Créé en 2005, l’Atelier sonore d’esthétique, est un séminaire de recherche esthétique en création sonore expérimentale — site web

Arts et créations sonores

Post-diplôme en partenariat avec le Conservatoire de musique et de danse de Bourges — d'électroacoustique — site web

dsra
document & art contemporain

3e cycle — avec l'ÉESI Poitiers-Angoulême — site web