Jill Gasparina
En lien avec le workshop Louie Louie
Sur une invitation d'Hervé Trioreau
La modernité artistique s'est constituée comme un partage des tâches entre le monde de l'art et celui des industries de la culture. Sans cesse renégocié au cours de l'histoire, ce partage s'est traduit dans les années 1970 sous la forme postmoderne de la démultiplication des pratiques artistiques.
Mais nous assistons aujourd'hui à l'invention de pratiques culturelles d'une espèce non encore répertoriée, quelque chose que l'on ne peut définir pour le moment que de manière négative: ni de l'art, ni de la culture de masse. Quelque chose qui se traduit dans les formes de l'ésotérisme, du travestissement, de l'exotisme.
Née en 1981, Jill Gasparina vit et travaille à Paris et Lyon.
Normalienne et agrégée de lettres modernes, elle écrit sur l'art depuis 2004. Elle prépare actuellement une thèse d'esthétique sur les phénomènes de massification dans l’art contemporain, sous la direction de Jacques Morizot. Elle a enseigné la théorie de l’art à l’Université de Paris 8 et elle enseigne désormais à l'ENSBA de Lyon et à la HEAD (Genève). Elle co-dirige le (mini)centre d'art La Salle de bains, à Lyon, depuis 2009.
Dernières publications (sélection) :
"Cool carceral" in Surfer, livre d'artiste et supplément, Magali Reus, Les presses du réel, Coll. La salle de bains, à paraître avril 2010
"Murakami à la conquête de l'espace" in Murakami Versailles, Xavier Barral, janvier 2011
Dernières expositions (sélection) :
"Each and everyone of you"-Allan McCollum, La Salle de bains, Lyon, nov 2010-jan 2011
"La diagonale du vide", La Salle de bains, Lyon, avril 2010-juin 2010, avec Simon Boudvin, Andreas Dobler, David Malek, Justin Meekel, Éric Tabuchi, Pierre Vadi, Arnaud Verin. (cur. avec Caroline Soyez-Petithomme
"Vérité tropicale", Circuit, Lausanne, juin-juillet 2009, avec Francis Baudevin, Anthea Hamilton, Magali Reus, Mick Peter, Jeffrey Vallance.(cur. avec Caroline Soyez-Petithomme)