Critique (d’art), nouvelle économie des savoirs et formes sensibles
Catherine Chevalier
A travers quelques exemples récents issus de la revue May et de la revue Texte zur Kunst, cette présentation soulèvera la question de la fonction de la critique d’art à un moment où la notion de « critique » apparaît de plus en plus comme une notion dépassée, au service des savoirs institués, et des intérêts privés.
Ainsi, la critique d’art s’est transformée en commentaire sur l’art, souvent utilisés comme outils de promotion et l’indifférenciation entre communication et savoirs ne semble plus poser problème.Comment repenser la critique (d’art) en terme de formes sensibles ? Quelles sont les récentes transformations de l’économie des savoirs, et comme impliquent-t-elles les formes sensibles ? Comment travailler sur les formes de la critique ?
Biographie
Catherine Chevalier est critique d’art, cofondatrice et rédactrice en chef de la revue May, et actuellement professeure invitée à la HEAD (Haute école d'art et de design) à Genève. Elle écrit régulièrement pour des revues (May, Texte zur Kunst, Frog, …) et des catalogues (CAPC, MUMOK, galerie Chantal Crousel, Index, galerie Cabinet, etc).
Avec Andreas Fohr, elle a publié une anthologie de textes de la revue Texte zur Kunst (les presses du réel, 2010).