L’auto-archivage immédiat comme œuvre
Colloque
Du 7 au 9 décembre 2011
participation au colloque
L'AUTO-ARCHIVAGE IMMÉDIAT COMME ŒUVRE
L’art numérique et la textualité d’internet ont profondément transformé le principe et les modalités de l’écriture qui emprunte des supports de plus en plus interactifs. L’utilisation des supports artificiels de mémoire par les artistes au cœur même du processus de création, tend à réduire encore la distance qui sépare l’acte de création et sa restitution finale. Le blog, notamment, a été investi par de nombreux artistes numériques et contemporains, jusqu’à en faire œuvre : à la fois interface, atelier ouvert, c’est un processus de création partagé qui se rapproche d’une pratique de notation quotidienne comme peut le faire Jonas Mekas ou encore au "hupomémata" tels qu’évoqués par Foucault dans "l’écriture de soi". L’apparition des blogs a permis un nouveau type d’archivage : l’auto-archivage immédiat, qui, non figé, se reconstitue en permanence, et sur lequel le lecteur peut interagir. Ainsi, l’œuvre-archive inclut sa genèse, ses hésitations, ses retours, ses commentaires, ses silences, sa réception. Cette émergence produit de nouvelles formes plastiques et esthétiques fondées sur le réseau, l’interactivité, le flux, le fragment, la pluralité des discours.
avec Yann Sérandour, Jean-Noël Lafargue, Maurice Benayoun, Christophe Bruno, Joëlle Bitton, David Guez, Reynald Drouhin, Jérôme Joy, Sylvie Ungauer , Dominique Moulon, Manuel Schmalstieg], Hassan Helahi], Lionel Broye, and Gwenola Wagon].
organisé par Julie Morel
École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne / Lorient