Concrete
Maud Le Pladec
Concrete est un O.V.N.I. artistique qui mêle l'intensité du rock, l'énergie da la danse aux lumières stroboscopiques tout en gardant la précision d'écriture de la musique classique. Décoiffant !
La chorégraphe rennaise Maud Le Pladec centre sa démarche artistique sur l’interaction entre la lumière, le son et le mouvement afin que les corps fassent entendre la partition musicale. Concrete est le dernier volet d’une trilogie To Bang On A Can qui emprunte quasi littéralement son titre à l’ensemble musical américain Bang On A Can, collectif fondé en 1987 par trois compositeurs américains : David Lang, Julia Wolfe et Michael Gordon. Pour ce dernier opus, Maud Le Pladec a choisi la partition culte de Michael Gordon, Trance. Cette musique post‑minimaliste puissante et envoûtante, oscillant entre harmonie et dissonance, est jouée en direct par l’ensemble Ictus, codirigé par Tom Pauwels et le pianiste Jean‑Luc Plouvier. Interprétée par neuf musiciens, l’œuvre rassemble l’énergie et l’intensité du rock, utilise les technologies et instruments de la pop musique tout en conservant la précision d’écriture de la musique classique. Sylvie Mélis propose une création originale en écrivant une partition lumière qui dialogue et se confronte avec celles de la danse et de la musique. Sous les effets des lumières stroboscopiques, les cinq danseurs‑chanteurs évoluent au ralenti ou par accélérations puis littéralement possédés par la musique, disloquent leurs corps en une transe collective ensorcelante.
Un opéra punk rock qui décoiffe !