Rémi Grillet
IUFM - Site Lahitolle
REMI GRILLET EXPOSE
« PLASTIC'DEUS »
Vernissage lundi 6 avril à 16h30
« Imaginer, c'est hausser le réel d'un ton ».
Gaston BACHELARD
Rémi Grillet s'offre régulièrement des temps d'exposition de son travail plastique dans le cadre de l'IUFM. Grâce à ces rencontres visuelles , aux pratiques toujours renouvelées, nous partageons certaines des étapes de son parcours personnel...
Aujourd'hui, il est question d'art et de mythologies artistiques.
Si, depuis Marcel Duchamp, Pablo Picasso, Arman, César, Jean-Pierre Raynaud, Jean-Luc Vilmouth..., le statut de l'objet usuel a connu de nombreuses mutations de formes, de sens, d'intention esthétique ... Que penser maintenant, d'un artiste qui réinvestit le médium-objet de récupération, déchet de notre société de consommation , pour « en faire de l'art » ?
Si ce n'est donc pas une nouveauté, à l'échelle de l'histoire de l'art, en quoi cette démarche peut-elle, à nos yeux de spectateurs et d'acteurs de notre monde actuel, trouver un impact particulier, singulier ?
Bien sûr, Rémi joue...
La dimension ludique, d'abord du geste du collecteur d'objets abandonnés, laissés pour compte... et puis, le plaisir de l'assemblage, de l'organisation des couleurs, des matières et des volumes... ensuite, la quête de la mise en espace de ces « robots », ces « mythologies » interprétées... jusqu'au petit bonheur du choix du titre de chacun de ces « totems »...
Donc, oui, Rémi a gardé une part d'enfance : c'est sans doute à celle que chacun de nous peut encore porter en soi qu'il s'adresse. Mais ces « vrais-faux dieux » ne sont peut-être pas si enfantins que cela...
sortes de vigiles aux portes d'un monde aux valeurs fragiles , fils d'alerte d'un univers où l'imaginaire plus que jamais se doit d'être une force.
Aujourd'hui, il est question d'art et de mythologies artistiques.
Si, depuis Marcel Duchamp, Pablo Picasso, Arman, César, Jean-Pierre Raynaud, Jean-Luc Vilmouth..., le statut de l'objet usuel a connu de nombreuses mutations de formes, de sens, d'intention esthétique ... Que penser maintenant, d'un artiste qui réinvestit le médium-objet de récupération, déchet de notre société de consommation , pour « en faire de l'art » ?
Si ce n'est donc pas une nouveauté, à l'échelle de l'histoire de l'art, en quoi cette démarche peut-elle, à nos yeux de spectateurs et d'acteurs de notre monde actuel, trouver un impact particulier, singulier ?
Bien sûr, Rémi joue...
La dimension ludique, d'abord du geste du collecteur d'objets abandonnés, laissés pour compte... et puis, le plaisir de l'assemblage, de l'organisation des couleurs, des matières et des volumes... ensuite, la quête de la mise en espace de ces « robots », ces « mythologies » interprétées... jusqu'au petit bonheur du choix du titre de chacun de ces « totems »...
Donc, oui, Rémi a gardé une part d'enfance : c'est sans doute à celle que chacun de nous peut encore porter en soi qu'il s'adresse. Mais ces « vrais-faux dieux » ne sont peut-être pas si enfantins que cela...
sortes de vigiles aux portes d'un monde aux valeurs fragiles , fils d'alerte d'un univers où l'imaginaire plus que jamais se doit d'être une force.
Marie-Juliette Rebillaud, professeur d'arts plastiques.