Le Varese électronique
En 1934, Varese écrit "Equatorial", une pièce "électronique" pour le Theremin.
Pour lui, la vitesse et la synthèse sont les traits caractéristiques de notre époque : nous avons besoin d'instruments nouveaux pour nous aider à faire évoluer la musique, il faut ouvrir plus amplement la musique à toutes les myriades de sons, le bruit est un son en gestation.
Varese, se démarque cependant des bruitistes futuristes à qui il reproche en 1917 de n'avoir pas su aborder avec sérieux les nouveaux mondes sonores et d'en être restés au stade de l'anecdote (revue "391" de Picabia en 1917). Pour lui, les instruments à bruits de Russolo ne produisaient qu' "une matière généralement d'une indocilité terrifiante", la critique est acerbe !
Pour lui, la vitesse et la synthèse sont les traits caractéristiques de notre époque : nous avons besoin d'instruments nouveaux pour nous aider à faire évoluer la musique, il faut ouvrir plus amplement la musique à toutes les myriades de sons, le bruit est un son en gestation.
Varese, se démarque cependant des bruitistes futuristes à qui il reproche en 1917 de n'avoir pas su aborder avec sérieux les nouveaux mondes sonores et d'en être restés au stade de l'anecdote (revue "391" de Picabia en 1917). Pour lui, les instruments à bruits de Russolo ne produisaient qu' "une matière généralement d'une indocilité terrifiante", la critique est acerbe !
Varese doit attendre la fin de sa vie pour recourir aux techniques de studio, il compose "Poème électronique" et "Déserts" (1954-61) où il juxtapose un orchestre avec des sons enregistrés sur bande magnétique. L'œuvre, empreinte de mélancolie est présentée pour la première fois à Paris, le 2 décembre 1954. Les recherches sur la synthèse sonore par ordinateur, sont pour lui comme un autre aboutissement, il soutient d'ailleurs les premières expériences de Max Mathews, le père de la Computer Music.