Phase to face
Phase to face : Steve Reich
Documentaire d’Eric Darmon et Franck Mallet
Les premiers essais de composition de Steve Reich (né en 1936), dont il ne reste guère de traces, datent de la fin des années cinquante. Il vient de renoncer à poursuivre des études de philosophie à Harvard pour entrer à la Juilliard School (1958-1961). Sa culture musicale est encore lacunaire ; ses goûts éclectiques. Mais à l’orée des années soixante, il fait des découvertes musicales essentielles. Il s’initie en 1962 à la musique africaine par la lecture de Studies In African Music de A. M. Jones et, un peu plus tard, à la musique indonésienne par celle de Music in Bali de Colin Mc Phee.
L’œuvre de Bartók, et notamment les derniers quatuors, vont constituer une expérience majeure en développant sa connaissance de la musique modale et de l’écriture canonique. Les musiques anciennes – les organa de Pérotin en particulier — mais aussi l’œuvre de Bach — lui ouvrent de nouvelles perspectives contrapuntiques. Reich trouvera également dans la musique de Stravinsky, dont il avait découvert le Sacre du Printemps à l’adolescence, l’écho de ses propres préoccupations : la recherche d’un matériau mélodico-rythmique opérant par répétitions dans un langage tonal/modal.
Max Noubel
L’œuvre de Bartók, et notamment les derniers quatuors, vont constituer une expérience majeure en développant sa connaissance de la musique modale et de l’écriture canonique. Les musiques anciennes – les organa de Pérotin en particulier — mais aussi l’œuvre de Bach — lui ouvrent de nouvelles perspectives contrapuntiques. Reich trouvera également dans la musique de Stravinsky, dont il avait découvert le Sacre du Printemps à l’adolescence, l’écho de ses propres préoccupations : la recherche d’un matériau mélodico-rythmique opérant par répétitions dans un langage tonal/modal.
Max Noubel