Trans Europe Express par Kraftwerk ou la froide marche du progrès
"…Puis vint le morceau Trans-Europe Express (T.E.E.), qui contient pas mal de piliers de la musique techno : Voix très en avant reprenant la phrase-type, sonorités industrielles très marquées, phases calmes alternant avec des phases de montées graduelles. Pas mal… sauf qu’il n’y a pas de basse à proprement parlé (même samplée).
Le démarrage du morceau participe de sa mythologie : ambiance bruitiste de forge ou d'atelier mécanique, synthétiseurs aux sons “tordus”, percussions.
Au-delà de la minute trente, le format classique couplet-refrain s’efface pour laisser place à une transition uniquement formée de percussions. Après cet intermédiaire insolite intervient le clin d’œil à David Bowie et Iggy Pop, puis le bruit légèrement déphasé d’un synthé qui gagne une octave. Fondu-enchainé avec le titre précédent, Metal on Metal profite du « beat » samplé de T.E.E. pour accumuler des bruits d’objets (de la tôle) frappés. Autour de la deuxième minute, le refrain angoissant et expressionniste refait surface, sur un scintillement de synthétiseur aux notes claires, ainsi que la voix lancinante (non moins angoissante) de Ralf et Florian, au vocoder.
Cette transe électronique dure au total une treizaine de minutes, et elle fait partie des pièces de musique les plus samplées de l’histoire de la musique pop.
La techno est sur les rails…"
Le démarrage du morceau participe de sa mythologie : ambiance bruitiste de forge ou d'atelier mécanique, synthétiseurs aux sons “tordus”, percussions.
Au-delà de la minute trente, le format classique couplet-refrain s’efface pour laisser place à une transition uniquement formée de percussions. Après cet intermédiaire insolite intervient le clin d’œil à David Bowie et Iggy Pop, puis le bruit légèrement déphasé d’un synthé qui gagne une octave. Fondu-enchainé avec le titre précédent, Metal on Metal profite du « beat » samplé de T.E.E. pour accumuler des bruits d’objets (de la tôle) frappés. Autour de la deuxième minute, le refrain angoissant et expressionniste refait surface, sur un scintillement de synthétiseur aux notes claires, ainsi que la voix lancinante (non moins angoissante) de Ralf et Florian, au vocoder.
Cette transe électronique dure au total une treizaine de minutes, et elle fait partie des pièces de musique les plus samplées de l’histoire de la musique pop.
La techno est sur les rails…"