Helikopter-Streichquartett
Chambre d'écoute
Mardi 8 octobre
18h30 - Amphithéâtre
Sur une proposition de Jean-Michel Ponty
Helikopter-Streichquartett
de Karlheinz Stockhausen
Westergasfabriek, Amsterdam, juillet 1995. Dans cette ancienne usine à gaz de la capitale des Pays-Bas, des haut-parleurs et des écrans vidéo géants sont installés. Le public est là. Le compositeur aussi. Lui, il est allemand, il a 66 ans et il s’appelle Karlheinz Stockhausen. Il salue les musiciens du quatuor à cordes Arditti qui quittent les lieux et prennent place chacun à bord d’un hélicoptère Alouette III avec leur instrument. Les quatre pilotes engagent la procédure de démarrage automatique. Les quatre turbomoteurs Artouste IIIB font entendre leur sifflement caractéristique; le «Quatuor pour Hélicoptères» vient de commencer. Stockhausen a rejoint un pupitre à partir duquel il va maintenant habilement jouer avec les sons et les images. Dans chacune des Alouettes, les musiciens commencent à jouer, seulement synchronisés par des «clics» générés dans leur casque par Stockhausen au sol. Des microphones particuliers renvoient les vibrations des instruments vers le Maître. D’autres microphones prélèvent également les «flap- flaps» produits par les pales des hélicoptères. Stockhausen effectue un subtil mélange qui est diffusé dans les colonnes sonores…