Lionel Marchetti
invité dans le cadre du post-diplôme " Arts & créations sonores "
Lionel Marchetti fera écouter quelques unes de ses compositions de musiques concrète. De plus, il viendra avec son instrument d’improvisation live (synthé analogique, traitements) pour le présenter, partager et jouer de façon totalement libre avec les étudiants…
Lionel Marchetti est compositeur de musique concrète. Il travaille quotidiennement dans ce qu'il aime nommer son atelier des sons à une poétique musicale permise par l'utilisation des technologies du son — de l'analogique au numérique — à savoir l'utilisation du haut-parleur à l'enregistrement associé, jusqu'à l'interprétation acousmatique, et ce, dans la lignée de cet art spécifique. Il aime reprendre, pour définir d’un trait son travail, cette formule de Kenneth White (cf. Déambulations dans l’espace nomade — Actes Sud, 1995) : « Concret ou abstrait ? J’aime l’abstrait où subsiste un souvenir de substance, le concret qui s’affine aux frontières du vide. »
Lionel Marchetti se consacre également, sur scène, en solo, à l’improvisation (dispositif analogique expérimental avec microphones divers, feed-back, ondes radiophoniques, magnétophone à bande magnétique, haut-parleurs modifiés, synthétiseurs analogiques etc.) et avec des musiciens comme Jérôme Noetinger
(électronique, magnétophone à bande), Xavier Garcia (électronique), Seijiro Murayama (percussions, voix), Jean-Baptiste Favory (composition, électronique), Emmanuel Holterbach (composition, électronique), Pierre Mottron (en) (chant), Yan Yun (électronique), Carole Rieussec (électronique), Sébastien Églème (violon), Michel Doneda (saxophone), Patrick Charbonnier (trombone), Nicolas Losson (électronique), ainsi qu'avec la musicienne et danseuse japonaise Yôko Higashi (composition, électronique et danse butô).Parallèlement, Lionel Marchetti poursuit un travail d’écriture poétique ainsi qu’une approche théorique de la musique concrète et de l'art du haut-parleur, en tant qu'artiste praticien du genre.
Son livre La musique concrète de Michel Chion (Metamkine, 1998) reste le plus remarqué - ainsi que son essai Haut-parleur, voix et miroir… - essai technique sous forme de lettre (Entre-deux / Mômeludies éditions / CFMI de Lyon, 2009).Ses compositions musicales sont considérées comme un véritable cinéma pour l’oreille.