Coming Back
Performance Sonore de Tania Mouraud
à l’occasion de son exposition"une pièce de plus" du 27 novembre 2010 au 27 février 2011 au CCC à Tours
J’ai enregistré de nombreux sons durant mes voyages en Inde : naturels et urbains. C’est le mélange de ces deux mondes ajouté à des sons élaborés qui est à l’origine de mon approche sonore.
Je travaille à partir de ces sons et je crée un univers factice où les rôles sont inversés : ce qui apparaît comme réel est généré par des sons électroniques, pendant qu’une discussion entre des écureuils semble avoir été créée de toute pièce par de nouveaux logiciels de sons. Les samples s’empilent et créent une expérience sonore proche de Russolo. Je travaille la plupart du temps en Lo-Fi et je ne me sens pas concernée par la pureté d’enregistrement ou d’édition.
J’applique le même système à mes vidéos. Je n’ai pas particulièrement de champ de spécialisation. Je filme selon mes envies avec un petit materiel et je crée des installations ou des bandes projetées pendant mes performances. Le seul lien entre elles serait l’intensité du désastre derrière la beauté de la scène et la picturalité de l’image ; un monde qui d’une manière ou d’une autre se trouve entre la culture urbaine et une soi-disante nature, faisant allusion à un regard figé trop souvent faussé.
Je travaille à partir de ces sons et je crée un univers factice où les rôles sont inversés : ce qui apparaît comme réel est généré par des sons électroniques, pendant qu’une discussion entre des écureuils semble avoir été créée de toute pièce par de nouveaux logiciels de sons. Les samples s’empilent et créent une expérience sonore proche de Russolo. Je travaille la plupart du temps en Lo-Fi et je ne me sens pas concernée par la pureté d’enregistrement ou d’édition.
J’applique le même système à mes vidéos. Je n’ai pas particulièrement de champ de spécialisation. Je filme selon mes envies avec un petit materiel et je crée des installations ou des bandes projetées pendant mes performances. Le seul lien entre elles serait l’intensité du désastre derrière la beauté de la scène et la picturalité de l’image ; un monde qui d’une manière ou d’une autre se trouve entre la culture urbaine et une soi-disante nature, faisant allusion à un regard figé trop souvent faussé.
