Résidences box 2013-2014
Riccardo Giacconi : Oct/Nov.2013
A Constructed World : Oct/Nov/Déc. 2013
Paul Souviron : Janv./Févr./Mars 2014
Juliacks : Déc/Janv/Févr.2014
Ceel Mogami de Haas : Oct/Nov/Déc 2014
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SPEECH AND WHAT ARCHIVE / A CONSTRUCTED WORLD
En résidence : Oct/Nov/Déc. 2013
Depuis quatre ans, le groupe Speech and What Archive (SWA) travaille à matérialiser un niveau de confiance entre les gens en émettant des discours, du speech, des conversations, des conférences, de la télépathie, mais aussi en distribuant des élixirs, en chantant, en jouant de la musique ou en jetant des sorts.
A Constructed World est un projet collaboratif fondé en 1993 par Geoff Lowe et Jacqueline Riva, qui vivent et travaillent entre Paris et Melbourne. A Constructed World réalise des installations et performances à partir de discours, de conversations, de non-savoir, d’anguilles vivantes, de musique, de danse et d’absence. Leur travail a été présenté lors d’expositions personnelles et de performances dans de nombreux musées et centres d’art.
Ils travaillent avec Speech and What Archive, un groupe d’artistes, d’historiens, de commissaires, de philosophes, jeunes et expérimentés, qui se sont réunis pour trouver une nouvelle valeur d’usage à l’idée de discours et à celle d’archive.
Le groupe est composé de Anna Hess, Yann Sérandour, Clémence de Montgolfier, Fabien Vallos, Marie Gautier, Sébastien Pluot, Etienne Bernard, Matthew Rana, Fabrice Reymond, Guillaume Pavageau et Michele Robecchi, basés à Paris, Berlin, Londres et Göteborg.
Projet de résidence/expostion
Depuis quatre ans, le groupe Speech and What Archive (SWA) travaille à matérialiser un niveau de confiance entre les gens en émettant des discours, du speech, des conversations, des conférences, de la télépathie, mais aussi en distribuant des élixirs, en chantant, en jouant de la musique ou en jetant des sorts. SWA occupera l’espace de La Box de Bourges, réunissant des éléments de recherche qui prendront la forme d’une nouvelle Paper Room, la troisième conçue depuis 2009, d’une dimension de 6,50 x 8,40 m.
La Paper Room est une structure de papier et une archive vivante constituée de documents issus des précédentes performances et des recherches du groupe, notamment sur le thème de Satisfaction Without Delay, qui anticipe les événements qui prendront place pendant le festival Bandits-Mages. La Paper Room évoluera jusqu’à la toute fin de l’exposition, où elle tiendra lieu de décor pour la performance finale du festival, le Medicine Show au théâtre Jacques Cœur.
L’exposition présentera également une sélection de vidéos, de publications et d’éphémera réalisés par le groupe, ainsi que des accessoires en attente d’une activation future pendant les performances.
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Paul SOUVIRON
En résidence : Janv./Févr./Mars 2014
né en 1979
Vit et travaille à Strasbourg
Démarche artistique
"Mon travail réunit un ensemble de pratiques liées à la recherche et à la création d’espaces, d’interstices, de paysages voire de scènes.
L’interstice représente ici un espace mental dans un premier temps, et une forme physique dans un second, un territoire possible, non conquis, régi par des règles inexistantes.
Chaque sculpture, performance ou installation vise à créer une atmosphère, un décorum dans lequel on peut déambuler et se projeter.
L’idée même de décorum évoque la fiction, la possibilité d’un ailleurs. Elle met en relation l’architecture et l’ensemble des volumes/formes qui alimentent notre quotidien. Chaque pièce façonne à sa manière un temps suspendu, créant un instantané qui induit le passé et le futur. Sur l’ensemble des travaux un grand nombre de notions telles que le rapport à l’échelle, à l’espace, à l’animalité, au danger et aux territoires viennent se greffer, accentuant ainsi l’ambiance hostile et rétro-futuriste souvent présente.
L’ensemble des productions évoquent le monde de nos contemporains en état de siège, d’une guerre dans laquelle l’action est toujours latente.
Un paysage comme mouvement permanent, qui se re-dessine par l’histoire, l’homme et “les bêtes“ qui le peuplent, l’habitent. Un paysage dans lequel l’interaction fait place à la frustration."
Projet de résidence
Travailler sur la base de “manuels de survie“ et du livre “Copain des bois”, afin de créer, étudier, récolter et documenter de nouvelles formes de survie contemporaines et urbaines. Ces recherches s’appuierons aussi sur des formes historiques (bâtiments, statues, ornements,...) , glané pendant la résidence ainsi que sur divers catalogues (dont je fait la collection) et sur internet. L’idée est de mettre en avant la création de ces deux types de forme ainsi que leurs vocations et temporalitées différentes.
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Juliacks
En résidence : Déc/Janv/Mars 2014
Julia Caroline Kampmeier STEIN (JULIACKS)
Née en 1986 en Californie.
Vit et travaille entre Lyon et les Etats-Unis
Démarche artistique
«Fiction and its layered construction is the basis of my work that takes the forms of films, installations, performances and comics all revolving and connected by a unifying subversive narrative. Current themes demonstrate the construction of fantasy and conflict in groups.»
JULIACKS creates narrative universes using the mediums of collaborative filmmaking, multi-media performance installations, comics and theatre.
The works are about transformation through loss, where the psychology of the character is represented in the physical world.
In her performances, films and events she creates situations where different ideas, people and thoughts collide to make narrative constructions.
In some kind of real world her stories evolve using the elastic qualities of memory and imagination, enabling the manipulation of time, place and character.
Her stories touch upon social-cultural issues such as the construction of both conflict and memory, the denial of death, the relativity of insanity, loss of memory (dementia) and the plight of the ill and the elderly.
Projet de résidence
Live within an installation with a group of international artists that is also a set for a film.
Shoot a film, as a performance within La Box. The performance within La Box. The performance and film residue will serve as an interactive installation for the public.
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Ceel Mogami de Haas
En résidence : Oct/Nov/Déc 2014
né en 1982 à Selebi Phikwe (Botswana)
Vit et travaille à Genève
Démarche artistique
Ceel Mogami de Haas travaille à des ensembles*, des performances,
des contre-systèmes et des textes non-catégorisables.
*terme qu'il préfère utiliser à celui d’installation pour souligner
le caractère mouvant, transformatif et réticulaire de son travail.
Projet de résidence
Il souhaiterait développer pendant sa résidence une recherche autour des notions de uncreative writing (Kenneth Goldsmith) et de unoriginal poetry (Marjorie Perloff).
"Le champs de la poésie contemporaine traverse une période cruciale extrêmement fertile et réactive, observation exemplifiée par le récent article de Claire Bishop publiée en Septembre 2012 dans Artforum, où elle écrit que la littérature se trouve en ce moment, et ce par le biais d’internet (information age), exactement au même endroit où se sont retrouvés les arts visuels à l’âge de la reproductibilité technique : « the linguistic basis of the digital era holds consequences for literature that are as potentially shattering and vitalizing as the arrival of mechanical reproduction was for visual art ».
Concrètement, j’aimerais inviter des artistes, poètes, écrivains, critiques, designers, cuisiniers, historiens et musiciens à réfléchir autour de ces deux terminologies que sont la poésie non-originale et l’écriture non-créative, deux concepts que l’on retrouve essentiellement dans le contexte poétique et artistique nord-américain, mais qui trouve un écho enthousiaste à l’étranger. Une suite de conférences et une publication seraient la résultante de ce « think-tank » éphémère.
"Je travaille depuis quelques mois sur l’objectivisme poétique et la poésie concrète à travers des textes critiques, et j’écris, en parallèle, ce que j’ai appelé des « pièces poétiques moléculaires » qui sont en fait un travail de montage, assez proche de l’esthétique de la citation que l’on peut trouver chez Walter Benjamin (Le Livres des Passages) ou chez William Burroughs et Brion Gysin (The Third Mind). J’ai aussi réalisé une série de performances autour des textes du poète américain Robert Grenier.
J’envisage par ailleurs de travailler à une traduction de certains textes des deux auteurs cités plus haut afin de réfléchir de manière plus efficiente à une étude des équivalents contemporains dans le champs artistique et littéraire français."