Proxemities
Vernissage à La Box
Jeudi 16 mars 2023 - 18h
Petit déjeuner de La Box
Samedi 18 mars 2023 • 10h30
Formulaire de réservation groupes
Curatrices Patricia Couvet & Alicja Melzacka
avec les œuvres de Alaa Mansour, Ana Zvyaghintseva, Harun Farocki,
Naïmé Perrette et Rokko Miyoshi
Remerciements au Harun Farocki Institut
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“Proxemities” est un mot-valise de deux termes existants : “proximité” - un état de proximité ou d'intimité - et “proxémie” - une branche des sciences sociales qui s'intéresse à l'expérience humaine au sens large et à l'utilisation de l'espace. Dans la théorie du cinéma, le terme "proxémie" décrit un ensemble de relations spatiales entre la caméra, le ou la cinéaste et le sujet. Entre un long plan et un gros plan extrême, toute variation des distances entre ces trois éléments est susceptible de générer de nouvelles significations. Une quatrième dimension introduit la distance entre l'image (en mouvement) et le spectateur. Les images peuvent créer de la distance, ou au contraire la combler, et cette capacité est souvent utilisée dans les technologies de surveillance et de contrôle modernes.
Par une subtile intervention morphologique, “proxémities” introduit un glissement sémantique qui fait place aux nombreuses facettes de la notion de "distance" et à leurs implications psychologiques, sociales et politiques. De l'intimité imposée dans les espaces confinés du travail aux technologies de contrôle à distance et aux images absentes de la conscience collective, ce projet explore la manière dont les distances entre les corps sont subordonnées, réglementées ou même violemment appliquées, et enfin, médiatisées.
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ENG/
Proxemities
With works by Alaa Mansour, Ana Zvyaghintseva, Harun Farocki, Naïmé Perrette and Rokko Miyoshi.
Thanks to the Harun Farocki Institut
Proxemities is a portmanteau of two existing terms: ‘proximity’ – a state of nearness or closeness – and ‘proxemics’ – a branch of social sciences concerned with broadly defined human experience and use of space. In film theory, ‘proxemic’ describes a set of spatial relationships between the camera, the filmmaker, and the subject. Between a long shot and an extreme close-up, any variation in distances amongst these three elements has the potential to generate new meanings. And then, there is the fourth dimension, that of the distance between (moving) image and viewer. Images can create distance, or on the contrary, bridge it, and this capacity is often used in technologies of surveillance and control.
Through a subtle morphological intervention, ‘proxemities’ introduces a semantic shift that makes room for the many facets of the notion of ‘distance’ and their psychological, social, and political implications. From imposed intimacy within confined spaces of labor to technologies of control-at-distance and images removed from collective consciousness, this project explores how distances between bodies are being negotiated, regulated or even violently enforced, and lastly, mediated.
